Le Secret d’Arcadia est avant tout un thriller politico-judiciaire. Les deux auteurs l’ont écrit par amour de la littérature du genre en utilisant leur expérience tant dans le domaine des « affaires » que de la dramaturgie. Il faut souligner que c’est la première fois qu’un juge du Pôle financier de Paris tente l’aventure romanesque pour restituer l’univers policier, politique et judiciaire français. Sans détours.
Le Secret d’Arcadia n’est en aucun cas un roman à clefs. Les auteurs n’ont pas pour ambition de dissimuler, derrière des personnages fictifs, des hommes ou des réseaux mais de faire savoir et comprendre au plus grand nombre ce que les « clients » des juges d’instruction n’ont de cesse de vouloir dissimuler : leurs délits et crimes. La démarche est identique aux nombreux auteurs des thrillers judiciaires de la littérature nord-américaine. Les auteurs se sont donc attachés à mettre en scène les techniques des stratèges de l’ombre qui ont le pouvoir de dénigrer le travail d’un juge, voire de l’attaquer sur un plan personnel à partir d’informations falsifiées, de bloquer l’investigation d’un policier… La série a pour ambition de montrer que le temps est le meilleur allié des « clients ».
Le Secret d’Arcadia, c’est le combat d’une femme, juge et mère, dans une société toujours dominée par les hommes ; une société vieillissante dont les piliers s’effritent lentement sous les assauts d’individus sans scrupules, carriéristes et obsédés par l’argent, clef corruptrice des mœurs démocratiques…
mardi 20 mars 2007
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